
Je pensais bien travailler... jusqu’à ce que je découvre ça.
Je pensais que j'étais sérieux.
Je passais mes journées à la bibliothèque, je faisais mes fiches, je relisais mes cours encore et encore.
Je faisais ce qu'on m'avait toujours dit de faire.
Mais malgré ça… ça ne marchait pas.
Je me disais que peut-être j'étais moins intelligent que les autres. Ou que j'avais une mauvaise mémoire.
Mais la vérité, c'est que j'avais surtout une mauvaise manière de travailler.
Et c'est ce que j'ai fini par comprendre.
Le jour où j'ai découvert le "Active Recall"
Un jour, je suis tombé sur une vidéo qui parlait d'un truc bizarre : "rappel actif", ou active recall.
L'idée était simple :
Le principe du rappel actif
Au lieu de relire ton cours, tu t'arrêtes… et tu essaies de te rappeler ce que tu viens de lire. Sans tricher. Sans regarder.
Au début, j'étais sceptique. Mais j'ai essayé.
Et c'est là que j'ai réalisé : je pensais avoir compris mon cours… jusqu'au moment où j'ai essayé de l'expliquer sans l'avoir sous les yeux.
Et là, c'était le trou noir.
C'est ça le rappel actif. Forcer ton cerveau à retrouver l'information par lui-même. C'est inconfortable, mais c'est exactement ce qui te fait progresser.
Pourquoi ça fonctionne
Quand tu relis, ton cerveau est passif. Il voit l'info, il la reconnaît, mais il ne la retient pas vraiment.
Quand tu te poses une question, quand tu essaies de te souvenir… là, ton cerveau travaille. Il fait l'effort.
Et c'est dans cet effort que la mémoire se renforce.
C'est comme un muscle : tu ne le développes pas en regardant des vidéos de sport. Tu le développes en faisant l'effort toi-même.
Comment tu peux l'utiliser, simplement
Tu n'as pas besoin de changer tout ton système. Commence par intégrer ça, petit à petit :
- Lis un passage de ton cours (2–3 pages, max)
- Referme ton syllabus
- Pose-toi ces questions :
- Quelles sont les 3 idées principales ?
- Si je devais l'expliquer à un pote, je dirais quoi ?
- Qu'est-ce que je retiens vraiment, sans tricher ?
Tu peux le faire à l'écrit, à l'oral, ou même dans ta tête.
Et ensuite, tu compares avec ton cours. Tu ajustes.
C'est là que tu vois ce qui tient… et ce qui a besoin d'être retravaillé.
Le but, c'est pas d'être parfait. C'est de t'entraîner à te souvenir. Encore et encore.
À la semaine prochaine 👋
Cette semaine, on a parlé du active recall.
Mais il devient vraiment puissant quand il est combiné à une autre méthode : la répétition espacée.
Et c'est exactement ce qu'on va voir dans la prochaine newsletter : comment espacer tes révisions intelligemment, sans t'épuiser — pour que ton cerveau retienne au bon moment, pas juste au dernier moment.
On continue la série 🧩
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